Chambre n° 6 - Minamori Yuto

Une chambre petite mais agréable à vivre pour qui aime ce style. Une porte fenêtre donnant beaucoup plus de lumière dans la journée, avec une petite grille à hauteur des genoux pour ne pas passer par dessus sans faire attention. Un lit moelleux pour une seule personne de chaque côté, avec une très belle table de chevet, l'une près de la fenêtre prise par Yuto, l'autre libre pour le moment. Une grande armoire (pour deux) et deux fauteuils blanc de chaque côté. Sur chaque bord de mur, un petit bureau, juste assez grand pour y poser le portable, leur outil de travail. Cette chambre est douillette et chaleureuse, mais les rideaux ne vont pas jusqu'en bas des fenêtres. On peut donc voir la nuit ou le soleil y entrer toujours.

=> Corridors

Finalement, il avait passé encore 10 minutes à tourner dans les couloirs avant de trouver sa chambre – et la fameuse aile des lycéen par extension – et donc en mettant bout à bout, ses pérégrinations avaient durées une bonne demi heure... Une demi heure pour trouver et pas le moyen de savoir par où il était passé. Ce dédale de couloir lui en avait fait voir de toutes les couleurs – notamment une jeune élève qui avait cru bon de l’énerver davantage qu’il ne l’était déjà à ce moment. Mais là, en face de cette porte de bois, il se sentait…lassé… son visage avait retrouvé sa neutralité habituel.

Il se demandait ce qui l’attendait derrière cette porte. Le jeune homme posa sa main sur la poignée au cas où la chambre fut déjà ouverte – ce qui n’était pas le cas – et utilisa donc son laissé passé, alias, sa clé, ouvrit la porte sans plus de cérémonie, entra puis referma doucement derrière lui. Une fois retourné, Yû observa la pièce qui allait être sa chambre pendant une année.
Le style restait très sobre et agréable – elle avait même quelque chose de vaguement chaleureux si tant soit peu que quelque chose lui semblait ainsi…Une grande fenêtre qui distillait les rayons de la lune pâle à travers les rideaux qui ne cachait que la partie haute de celle-ci – et qui fit hausser un sourcil perplexe au Fukuda – qui éclairait la pièce, deux lits dont celui près de la fenêtre semblait être occupé au vue des affaires près de celui-ci et qui ne lui appartenait pas. Ce qui signifiait donc qu’il allait avoir un colocataire…Génial (mode ironie on). Des tables de chevets aux cotés de chaque lit, deux petits bureaux sur lesquels étaient posés des ordinateurs portables – leurs nouveaux moyens d’enseignements d’après ce qu’il avait compris. Deux fauteuils – tout avait été fait en double visiblement sauf…l’armoire. Il y allait avoir du partage obligatoire…

Bon…Il verrait ça en temps et en heure, pour l’instant, il y avait encore des choses à faire ou à ne pas faire. La première restait à ôter ses chaussures, qu’il installa près du second lit – près de la porte, au moins il avait une issu et c’était le plus important (pas de la paranoïa, juste une vilaine habitude…)- il en profita pour décharger son épaule de son sac pesant pas loin d’une tonne sur ce même lit, massant doucement d’une main l’épaule en question pour soulager les muscles et raviver la circulation du sang qui avait souffert.
Il cessa son geste après quelques minutes, retirant le manteau long noir et gris qui le couvrait depuis son arrivé pour le déposer au dessus de son sac soigneusement. Une chemise blanche portée assez négligemment par-dessus un pantalon noir…Simple, pas trop strict, ni trop décontracte…

Finalement il se permit de souffler un peu. Il n’alluma cependant pas la lumière, au contraire, le simple éclairage de la lune avait quelque chose d’apaisant et les rayons nacrés de celle-ci suffisait amplement pour voir ce qu’il faisait. Et puis sincèrement ce feutrage naturel était agréable et l’intimait au calme. Mais malgré tout, quelque chose le gênait…Tout du moins, il n’était pas totalement à l’aise. Comme dans la résidence des Fukuda dans laquelle il n’avait jamais vraiment été un membre à part entière malgré qu’il y ait passer toute sa vie…Peut être que c’était ça, se froid qu’il ressentait dans la pièce. Il soupira agacé…Quel idée de penser à ça…

Le jeune homme avisa finalement une valise* au pied de son lit qui devait lui appartenir – il la reconnaissait - …Ah…On avait dut lui monter ici – sans le prévenir…Un coup de Riya sûrement, il doutait que les autres membres de sa familles aient penser à lui pour ça. Les au revoir avaient été tellement froid…Comme toutes ses personnes…Comme lui.

Il passa une main dans sa frange en espérant que ce geste lui fasse oublier le cours de ses pensées. Peut être que c’était bien de s’éloigner d’eux finalement…Il ne savait plus. Coupant cours à toutes ses questions, il se dirigea vers la fenêtre, la seule source de lumière de la chambre. Une main dans la poche l’autre rejoignant la vitre froide observant l’astre nocturne. C'était apaisant.

Il était 21 heure...

[HRP: j'anticipe un peu au niveau de l'heure...]

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