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Un pensionnat horrifique dans le Japon contemporain
 
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 Le système scolaire au Japon

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Ookami Masago
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Ookami Masago


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MessageSujet: Le système scolaire au Japon   Le système scolaire au Japon Icon_minitimeLun 21 Avr - 23:32

Comme chez nous, le cursus est divisé en quatre grandes étapes: l'école primaire, le collège, le lycée, puis les études supérieures. La différence, c'est que le primaire compte six années et le collège, trois. Les années se comptent par ordre croissant (1ère année de primaire, 2e ...) et l'enseignement reste assez général jusqu'au lycée (mis à part dans les cursus spécialisés). Ce n'est que lors de l'entrée à l'université que la plupart des jeunes choisissent leur orientation.

Il n'existe pas de diplôme comme le brevet des collèges ou le baccalauréat, par contre il faut passer un examen pour entrer dans les lycées et les universités. La pression subie par les élèves est énorme et c'est une véritable course à la réussite qui s'organise à l'échelle nationale. Certaines écoles réputées organisent même des examens d'entrée à la maternelle!

Les différents types d'établissements scolaires.

Les écoles publiques sont gratuites jusqu'au collège. Mais à partir du lycée, il faut payer des frais de scolarité, et arrivé à l'université, les prix flambent: il faut compter environ 3 ou 4 fois ce que demande un établissement privé en France pour s'inscrire dans un établissement public!

Pourtant, la plupart des jeunes continuent leur cursus jusque là. Les parents doivent donc économiser dès la naissance de l'enfant pour lui assurer une réussite sociale. Et il faut encore que cet enfant soit suffisamment intelligent pour réussir les examens d'entrée... Car ces universités publiques ( parmi elles, la célèbre université de Tokyo) sont les plus cotées et les plus difficiles à intégrer. Si on a les moyens financiers, les écoles privées sont généralement plus accessibles. Elles attirent les élèves en proposant des cours originaux, du bon matériel ou bien... de jolis uniformes!

Cependant, le niveau d'enseignement reste très variable et il n'est pas assuré de trouver un emploi à la sortie.

95 % des élèves sortent des cours de l'école vers 17 heures pour se rendre à des cours du soir qui terminent aux alentours de vingt heures. Dans la plupart des cas, ce sont les parents des élèves qui les y ont inscrits d'office afin de mettre toutes les chances de leur côté. S'il y a bien un point positif à la méthode d'enseignement au Japon, c'est qu'il y a un taux d'analphabétisation nul dans ce pays. Tous les pays du monde ne peuvent pas se vanter d'une telle chose...

Une autre grande différence entre le système scolaire japonais et celui que nous connaissons en France est la manière dont l'emploi du temps est reparti. En effet au Japon, les véritables cours (maths, langues...) ont toujours lieu le matin. L'après-midi est réservée aux activités culturelles et sportives.

Vous avez certainement dû comprendre comment fonctionnent les clubs grâce aux mangas ou dessins animés que l'on peut trouver chez nous. Au lieu de s'inscrire dans des clubs sportifs ou des cours municipaux, les élèves peuvent s'adonner à leur activité préférée dans l'enceinte de l'école (théâtre, dessin, peinture, danse, gymnastique, chorale, lutte, kendo, ikebana, cérémonie du thé...).

Bien qu'un professeur soit nommé pour les suivre, ce sont généralement les élèves eux-mêmes qui prennent en charge leur club. L'association des élèves réunit des délégués, élus par leurs camarades. Ils s'occupent du bon fonctionnement de la vie scolaire, allant de la gestion des clubs jusqu'à l'organisation des évènements sportifs organisés chaque automne et dans chaque école. Car les évènements sont nombreux: la rentrée (en avril, sous les cerisiers en fleurs), les fêtes (kermesse, sport ou culture), les voyages scolaires...

Avec tout cela, le planning est bien rempli. Du coup, il y a très peu de vacances ( à peine plus d'un mois en été) et certains clubs, notamment les clubs sportifs, organisent des entraînements intensifs pendant cette période! Là, cela devient tout d'un coup moins plaisant...En effet, les écoles organisent des compétitions sportives entre elles, dont certaines sont nationales.

Au Japon, les activités extrascolaires n'existent quasiment pas. Elles correspondent en fait aux activités pratiquées au sein de l'école, du primaire à l'université, qui sont appelées "bukatsu". A la rentrée scolaire, tous les élèves choisissent obligatoirement un club sportif ou culturel. Ils y consacrent une grande partie de leur temps, aussi bien dans la semaine après les cours que le week end. Contrairement à la France, le Japon ne dispose pas de centres de loisirs ni de clubs de sport municipaux. En outre, les activités du club sont moins strictes que les autres disciplines scolaires et plus conviviales et intéressantes. Les amitiés naissent donc plus souvent entre les camarades de club que de classe.

Les clubs varient selon les établissements, les principales activités sportives proposées sont l'athlétisme, le base ball, le basket ball, le football, le kendo (art martial pratiqué avec un sabre), le tennis et le volley ball. Les activités culturelles les plus répandues sont notamment la musique, le théâtre, les arts plastiques, le cinéma et les clubs de lecture.

De nombreux évènements sont organisés au sein de ces clubs: des spectacles, des concours et même des compétitions. Il existe deux manifestations majeures. La première est le "kôkôyakyû", tournoi interlycées de base ball qui a lieu deux fois par an, au printemps et en été. La participation au tournoi final sur le stade Kôshien assure la réputation des lycées. La deuxième, plutôt consacrée aux activités culturelles, est le "bunkasai". Littéralement, ce terme signifie "festival culturel" et désigne donc une kermesse à la japonaise. Cette fête de fin d'année a lieu une fois par an, vers le mois de novembre. Les élèves animent les stands et proposent des activités, voire même des représentations (théâtre, musique, danse...), généralement en rapport avec le club auquel ils appartiennent. C'est l'occasion de prouver leur talent et de montrer le résultat du travail fourni tout au long de l'année.

Plusieurs élèves gèrent le club: responsables des cours, ils définissent eux mêmes les programmes et assurent les heures d'entrainement ou de répétition. Chaque club doit néanmoins être supervisé par un professeur, ce qui est indispensable pour pouvoir participer aux compétitions interlycées. Si plusieurs élèves souhaitent pratiquer une activité qui n'est pas proposée par leur établissement, ils peuvent toujours demander la création d'un club, après avoir obtenu l'autorisation du proviseur et avoir trouvé un professeur qui accepte de les superviser.

Dans les clubs, les relations entre les élèves sont régies par le système d'ancienneté, c'est à dire le rapport hiérarchique préétabli dans la société japonaise. Les "kohai" sont les "nouveaux", ceux qui arrivent pour la première fois dans un établissement scolaire ou dans une structure collective. Ils doivent respecter leurs aînés, les "sempai", qui jouent le rôle de tuteurs et sont chargés de les instruire. Au lycée, par exemple, les élèves de terminale dont les senpai de ceux qui sont en première ou en seconde.

Enfin, adhérer à un club à l'école, en particulier au lycée ou à l'université, est parfois le point de départ d'une longue carrière professionnelle dans le milieu sportif ou artistique. C'est notamment le cas de la plupart des joueurs de base ball ou de football qui brillent de nos jours au niveau international.

Le lycée se termine non pas par un examen mais par les concours d'entrée en université. Une année est découpée en 3 parties, en accord avec les saisons. De durées variables à travers le Japon, la décomposition classique est à peu près : du 1er avril à mi-juillet, de début septembre à fin décembre et de début janvier à début mars. Tous les établissements d’enseignement du Japon commençant en avril, sociétés et ministères emboîtent le pas, leur année fiscale ouvrant en avril aussi.
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