Pensionnat Ryuuketsu V2
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Pensionnat Ryuuketsu V2

Un pensionnat horrifique dans le Japon contemporain
 
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 Les chemins viennent toujours à se croiser... [21h00]

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Shin-Mu Ai

Shin-Mu Ai


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MessageSujet: Les chemins viennent toujours à se croiser... [21h00]   Les chemins viennent toujours à se croiser...  [21h00] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 0:53

-> Chapelle

Elle entendit son corps massif se relever. Déjà ? Ses petits baisers tout contre son visage ne l’avait donc pas surpris plus que ça ? Il n’était pas légèrement choqué par une affection aussi grande après la violence qu’elle lui faisait subir même faible soit-elle ? Quel étrange garçon. Ai enfilait doucement ses ballerines à ses pieds et fins, parfait pour glisser sur le sol comme elle semblait le faire. Tout d’un coup la jeune fille se releva. Ses chaussures misent correctement. Un léger bruit tintait encore dans la petite Chapelle, enfin non pas un bruit, un murmure, une phrase. Elle se raidit avec brutalité. Que venait-il de prononcer à l’instant, là maintenant ?
Ai lui jeta un regard très furtif, qu’il ne pouvait voir. Elle attrapa son gilet de ses doigts agiles. Elle ne resterait pas d’avantage dans cet endroit en sa compagnie ! Elle poussa la porte avec difficulté et disparut dans un pas précipité dehors.

La pluie tombait encore, allait-elle donc courir toute la nuit dehors ? Pourquoi fallait-il qu’il gâche tout en prononçant ce genre de phrase ? Les garçons pouvaient parfois être d’une connerie sans limite. Pensait-il seulement qu’elle serait heureuse d’entendre pareille chose en pareille circonstances ?
Il était vraiment trop bête !
Shin-Mu s’engouffra alors dans la forêt sombre. Le bois se révélait beaucoup plus l’impressionnant sans ce géant à la main chaude qui l’avait traversé avec elle. La petit chinoise buta brutalement contre une racine d’arbre. Elle chuta de toute sa petite hauteur sur le sol, amortissant le choc de ses mains. La voilà qui était maintenant toute sale, de la boue parsemait sa belle robe blanche déjà trempée d’eau. Il lui sembla que le destin s’acharnait sur son petit corps faible et sur son esprit perturbé par tout ce qui lui arrivait. Elle se releva. Observant le peu de ciel qu’elle pouvait distinguer à travers la cime des arbres. Les gouttes d’eau tonnaient sur les feuilles. L’atmosphère était lourde, elle se sentait seule. La lune ou tout du moins sa lumière filtrait encore. Elle ferma les points de colère contre tout ce qui l’entourait, ses paupières se baissèrent et elle hurla.

Une tonne de juron s’évapora dans la nature. Elle était en colère contre lui et Lui, contre les arbres, les feuilles, la pluie, le sol, la boue, le présent, le passé. Tout. Plus rien ne lui donnait le goût de cet état de liberté dont elle raffolait et qui savait tellement la rassurer, l’apaiser.

Elle rouvrit les yeux, des yeux rouges et colériques. Il n’y avait rien contre qui se déchaîner à part le vent ici ! Elle se précipita alors en dehors de la forêt vers le manoir, elle pouvait largement le voir de loin, cette immense bâtisse qu’elle fuyait déjà, à peine arrivé là bas. Les contours se firent plus nets. Shin-Mu déboulait dans le parc. La pelouse humide qui n’était alors qu’une sorte de grande flaque d’eau, s’étalait sous ses pieds. Elle aimait la pluie et pourtant…


« Quel temps de merde. »

Elle s’avança sur la pelouse doucement, tranquillement puis elle se remit à courir avec force ferme un instant les yeux avant de les rouvrir. La pluie la gênait, venant interférer sans sa vision, les gouttes d’eau s’infiltrant à travers ses cils pour glisser jusqu’à ses sombres prunelles. Il n’y avait pas à dire, ce n’était réellement pas son jour…
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Wells Dosan

Wells Dosan


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MessageSujet: Re: Les chemins viennent toujours à se croiser... [21h00]   Les chemins viennent toujours à se croiser...  [21h00] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 23:41

Jambe gauche, jambe droite, jambe gauche... Le geste était immuable. Durant des millénaires il avait assuré le salut de l'espèce humaine. Mais là encore, est-ce que cet acte primaire, résidu d'un nombre incalculable de fuites, retraites et abandons divers, suffirait il à préserver la vie ? L'homme qui courrait dans le parc ne le faisait plus pour échapper à un tigre aux dents de sabre ou à un autre prédateur quelconque comme ses ancêtres avant lui. Non, lui fuyait une chose bien plus implacable et impitoyable qu'une simple créature du plan matériel. Une chose dont l'existance reste plus que discutable dans l'esprit de la plupart des mortels, le destin. Dosan avait entrevu son destin et maintenant tout ce qu'il voulait, c'était lui échapper. Il ne faisait néanmoins aucun doute que cette peur irréfléchie de l'avenir lui était avant tout soufflée par le délicieux liquide qui coulait dans ses veines. Allait-il encore sombrer dans une de ces frénésies d'absinthe qui se soldait généralement par une série d'exagérations incohérantes ? Rien n'était moins sûr. Cette montée de paranoïa n'était qu'un feu de paille, qui faute d'allimentation allait bientôt s'éteindre. Il avait bien fait de laisser sa bouteille à la jeune fille qu'il venait de croiser. Mais qui était-ce déjà ? Peu importe, après tout, il doutait l'avoir sû un jour. Ce n'était déjà plus qu'une ombre, qu'un visage anonyme de plus qu'il ne reverrait sûrment pas ailleur qu'en rêve.

Où se trouvait-il à présent ? Il n'avait pas quitté l'enceinte du pensionnat, ça il en était sûr. Mais où exactement ? Le plus sage à présent serait pour lui de rejoindre sa chambre. Dans cette bulle de savon, hermétique au tumulte extérieur, il pourrait se reposer et se resourcer. Resté néanmoins le problème du colocatère. Il suffisait qu'il tombe sur le bridé fouille merde de base et il pouvait oublier son plan drogue. Même si il avait bien planqué le sachet d'herbe et le buvard d'acide dans sa valise, il ne pourrait jamais les utiliser avec ce genre de type dans la piaule. Que ferait-il en pareil cas ? A ce stade, envisager les méthodes expéditives étaient plus que prématuré. Après tout, il pouvait toujours aller voir le directeur et lui balançant une excuse bidon du genre "mon voisin ronfle" pour changer de chambre. Finalement la situation n'était pas si inquiètante qu'il n'y paraîssait. Mais alors, pourquoi courrait il déjà ?

Comme pour répondre à sa question, son corps entra en opposition avec une force iconnue. Quelque chose était en train de se presser contre lui avec la violence d'un projectile lancé à pleine vitesse. La brutallité du choc le ramena brutallement à la réalité. Il courrait depuis tout à l'heure dans le parc d'un obscur pensionnat japonais pour fuir une jeune fille à moitié morte étalée sur les graviers et là il venait de rentrer dans quelqu'un. Une fille, à en jugé par la paire de seins qu'il sentait se presser contre son torse. A la lumière de la raison, cet enchainement d'évènements était plus qu'absurde. Avait-il seulement eu lieu ? A cet instant, la seule chose dont il était sûr, c'est que ces deux pieds venaient de se décoller du sol et qu'il allait sans doute avoir du mal à attérir. Bien sûr, les lois de la gravité ne le trompèrent pas. Il retomba lourdemant sur les graviers, avallant au passage un mélange peu ragoutant d'eau sale et de boue propre. Dès qu'il eut repris ses esprits il chercha à se relever. Malheureusement ses jambes raidies par la douleur ne l'entendaient pas de cette oreille. A peine eut-il plié le genou qu'il sentit la douleur commençait à irradier à travers tout son corps. Dépité, il dû finalement se résigner à rouler sur le dos. Décidément, la soirée allée de mal en pis.


"Chier..."
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Shin-Mu Ai

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MessageSujet: Re: Les chemins viennent toujours à se croiser... [21h00]   Les chemins viennent toujours à se croiser...  [21h00] Icon_minitimeLun 30 Juin - 8:53

Ce fut brutal. Douloureux. Assommant. Notre petite chinoise tomba à la renverse sur le dos après avoir percuté un autre géant, car elle avait bien senti cette chaleur qui irradiait du corps de cet inconnu sous la pluie. Le choc la fit presque voltiger, mais au final elle tomba juste sur les fesses posant ses mains dans son dos par réflexe. Un très mauvais réflexe d’ailleurs qui pouvait se révéler très douloureux comme elle le constata. Le grand bonhomme quant à lui tomba à même le sol, juste devant elle. En tentant de se relever il émit un petit râlement de mécontentement, cool, elle n’était donc pas la seule énervée ce soir. Il roula sur le dos et sa tête se posa sur la cuisse d’Ai qui l’observait maintenant d’un air mauvais, une vrai petite furie prête à le manger sur le champs ! Sa tête se mit au-dessus de celle du grand blond qui en plus de ça jurait. Sa crinière d’ébène venant chatouiller la joue du jeune garçon. Son visage colérique était légèrement empourpré sous l’effet de la colère et de la tension qui régissait maintenant son petit être.

« T’as cru que j’étais ton oreiller ou quoi ?! »

Shin-Mu poussa alors vivement la tête du grand blond en dehors de sa cuisse trempée, la laissant sans aucun problème ou quelconque remord retomber sur le sol de gravier dégueulasse. Après tout ce n’était pas son problème c’était celui de ce pauvre type. Elle s’éloigna un peu de lui avant de finalement se redresser sur ses jambes. Elles flageolaient et notre jeune fille faillit bien retomber par terre sur son arrière train. Elle avait trop couru sous la pluie, elle s’était trop dépensée en une seule fois et elle commençait à manquer de force. Le sommeil se faisait doucement ressentir, la fatigue encore plus. Mon dieu ce qu’il serait bon de bientôt retrouver un lit, même si elle préférait un futon, après une bonne douche chaude qui revigorerait son corps.
Ai était mouillée jusqu’aux os. Ses vêtements étaient bons à mettre à la machine, ses cheveux méritaient d’être lavés avec tout plein de shampooing et sa peau qui palissait méritait nettement une eau chaude pour lui redonner un certain hâle. Elle paraissait si sauvage et libre comme ça, un vrai petit animal fuyant la domesticité que pouvait lui infliger les Hommes, elle était mignonne, attendrissante.


« Tu peux pas regarder où tu vas quand tu cours au moins ? Boulet… »


C’était amusant car cette réplique pouvait très bien lui être retournée à elle qui ne s’était non plus préoccupée de rentrer dans le chou de la première personne qui se présenterait devant son chemin. Sauf que notre petite chinoise partait du principe qu’elle n’était jamais en tord et que les autres étaient toujours les fautifs. C’était plus simple et de cette façon elle n’avait jamais rien à se reprocher.
Décidément elle n’était pas encline à se faire de nouvelles et bonnes connaissances. Elle avait une mine revêche et prête à mordre si jamais il la provoquait. Pourtant en le voyant ainsi sur le sol, presque agonisant même si c’était loin d’être le cas, elle eue un peu de peine pour lui. Elle s’approcha doucement, s’agenouillant près de lui le visage un peu moins dur elle fixa ses yeux sur ses genoux on y posa sa petite main.


« Tu veux que j’aille demander de l’aide pour toi ? »

Elle n’était pas si méchante que ça en définitive. Après tout il avait l’air d’avoir mal et elle n’était pas non plus totalement insensible à cela. Ses iris sombres l’observèrent sans rien lui offrir d’autre que l’attente et leur noirceur.
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