Prénom : { Yashima }
Nom : { Karuta }
Age : { Seize ans }
Classe : { Artiste }
Métier ou année scolaire : { Deuxième année }
Orientation sexuelle : { Indéterminée }
Particularité : { Yashima possède un tatouage sur l'omoplate gauche. Le dessin représente une petite croix, simple et banale quand on ne connaît pas la signification des couleurs. En effet, celle-ci est rouge en haut, noire à gauche, blanche à droite et verdâtre en bas, référence aux cavaliers de l'Apocalypse. La mort, la guerre, la famine et la pestilence. }
Phrase typique : { Pff }
But/Rêves : { Un peu de quiétude dans un monde de brutes ? }
Description physique : { Une silhouette qui peut être qualifiée de fine, un mètre soixante-dix exactement pour un poids indéterminé - tout le monde ne se trimballe pas une balance sous le bras après tout, non ? Une chevelure blonde et raide, aux reflets changeants selon la lumière. Elle tombe sur son visage à l'avant, lui cachant à moitié celui-ci et passant devant ses yeux. Mais il arrive qu'il mette ses mèches derrière d'un geste de la main, pour mieux voir, sans s'en rendre compte d'ailleurs à cause de l'habitude. Il s'occupe de ses cheveux, naturellement, mais on comprendra que ce n'est pas son occupation primordiale dans la vie. Descendons un peu plus bas. Son regard est chaleureux, quoique en apparence surtout. Ses yeux, pareil à l'immensité qu'est le ciel, peuvent faire peur lorsqu'on les regarde de loin. Mais en s'approchant, on peut voir à quel point ils sont magnifiques. Lorsqu'il divague au gré de ses pensées, ce qui est rare devant autrui, on peut pourtant lire dans ceux-ci une vie emplit de solitude et de souffrance. Le visage, lui, est fin et bien dessiné, mais souvent caché par une écharpe, un morceau de tissu. Le sourire laisse entrevoir des dents blanches immaculées.
Question vestimentaire maintenant. Il aime les vêtements sombres car selon lui, il passe pour "invisible" aux yeux des autres lorsqu'il porte ceux-ci, et cela lui permet d'être discret. À son doigt, Yashima possède une bague en or, offert par quelqu'un dont il ne connaît rien, que cela soit le nom, le visage et même la voix. Aussi drôle que cela paraisse, il l'a toujours eu sur lui, au plus loin que sa conscience le porte et jamais personne ne lui a dit la provenance. }
Description psychique : { Comment décrire la personnalité du jeune homme ? Ce qu'il pense, ce qu'il ressent au fond de son coeur ? Il faut comprendre que tout ceci est très complexe, et difficile à dire en si peu de lignes. Lui même a du mal à se connaître intérieurement. Et il n'est pas le seul.
Il a un tempérament plutôt calme de nature et il ne s'énerve quasiment jamais. Aussi, il ne voit pas d'intérêt à se battre contre quelqu'un d'autre pour une insulte ou un coup mal placé. Malgré tout ça, celui-ci reste humain et il ne faut pas le prendre pour quelqu'un de tendre : S'il ne réagit pas la première, la deuxième et peut être même la troisième fois, il peut réagir la quatrième fois pour se défendre.
Le jeune homme n'est pas quelqu'un qui a une vision très joyeuse de la vie. En y réfléchissant, c'est même le contraire. La vie... Comment faire pour la vivre avec sérénité ? Après tout ! Elle n'est qu'un enchaînement d'histoires monotones et éphémères qui en fin de compte, ne se terminent jamais bien. La sienne, même courte jusqu'à ce jour, est le parfait exemple qui confirme sa vision de celle-ci.
Il essaie toujours de bien réfléchir avant d'agir afin d'éviter de faire des choses totalement stupides ou inutiles sur un coup de tête. Mais lorsqu'il n'y parvient pas, il regrette rarement sa spontanéité et ne s'excuse presque jamais auprès de l'éventuelle personne concernée. Il a appris à ne pas dévoiler ses sentiments. Mais au fond de lui, il est très tourmenté. }
Histoire : { Yashima est né un jour de pluie, dans une ville sans grand intérêt pour personne, y compris pour lui-même, et dans une maison plus encore. Ce n'était pas un taudis -heureusement pour lui,- mais pas non plus une luxueuse maison. Son père, d'origine modeste, occupait des fonctions dans la police. Il eut une triste fin, mourrant en faisant son travail. Assassiné suite à un cambriolage ayant mal tourné.
À compter de ce jour, sa vie prit une tournure différente, totalement à l'opposé de ce qu’elle était autrefois. Sa mère se mourrant de désespoir et de chagrin tomba dans une longue dépression, qui hélas finit mal. Le piège s'était refermé, un piège dans lequel le plus vaillant des hommes pouvait sombrer, celui de l'alcool... L'alcool aidant, elle oublia, elle oublia jusqu'à son nom se perdant ainsi dans ses tourments, noyant sa douleur dans ces verres teints des morbides couleurs de ce liquide qui l'entraînait chaque jour un peu plus dans les plus noirs tréfonds de l'être humain.
Parfois le soir, seul dans son lit, quand malgré lui, il entendait les gémissements apeurés de sa mère, encore rendue soûle par ces verres ingurgités à longueur de journée, il fermait les yeux, se blottissant sous ses couettes pour camoufler le bruit de celle-ci. Il s'échappait alors par la pensée dans un monde meilleur, un monde sans malheur, un monde où le sentiment du bonheur était en chacun. Une utopie... Ce rêve, cette échappatoire, il en rêvait chaque nuit, pleurant de tout son être quand le matin venait, l'enfant reprenant prise avec la réalité. Hélas, ce monde si beau, ce monde rêvé, il n'existait pas. Le monde où il vivait était teinté des sales et tristes couleurs du morne désespoir auquel il était condamné.
Sa mère, de nature très fragile, sombra dans un coma quelques mois plus tard, coma provoqué par ces soûleries à répétition. Le jeune enfant resta à son chevet à veiller. Un enfant d'à peine sept ans, qui voit sa mère mourir à petit feu, on change, face à ça... Face aux tours du destin. Il resta avec elle. Jusqu'au bout.
Mais on ne peut changer le destin hélas. Peu de temps après sa mort, il fut recueilli par son oncle qui habitait la même ville, dans un autre quartier.
Au début, l'enfant se referma sur lui-même, devenant plus sombre devant la perte successive de ces deux êtres qui comptaient le plus pour lui et pourtant qui l’avaient, chacun leur tour, abandonnés. Seul face à cette vie qu'il avait devant lui et qu'il ne voyait plus que comme solitude. Mais il trouva de l'aide, un réconfort dans l'art. L'écriture tout d'abord, faire comprendre le ressentiment éprouvé à travers les mots, les phrases. Puis la lecture, cet univers sans limites.
Neuf années passèrent, les paysages changèrent, même le parc où il se promenait le soir avec son père de temps en temps se transforma. Il ne pouvait bien sûr blâmer sa famille, car il avait reçu toute l'affection possible, mais Yashima n'arrivait pas à aimer ceux-ci comme des parents. Pourtant plus sociable qu'avant, il n'était plus enfermé dans sa bulle. Mais au fond de lui, son coeur restait de marbre.
C'est un matin qu'il reçut une lettre, une invitation à vrai dire. De la part de qui ? Un pensionnat privé. Drôle de chose n'est-ce pas ? Après quelques jours de réflexion, il accepta finalement l'idée. }
Attributs : (45 pts, minimum 3 et maximum 8.)
Force : 5
Vigueur : 6
Combat : 4
Intelligence : 7
Volonté : 6
Perception : 6
Charisme : 6
Chance : 5
Points de vie : 60
Compétences de classe :
Ecriture **
Psychologie **
Littérature **
Discrétion **
Peinture *
Savoir *