Pensionnat Ryuuketsu V2
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Pensionnat Ryuuketsu V2

Un pensionnat horrifique dans le Japon contemporain
 
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 Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo

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Vanderbild Elisabeth

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MessageSujet: Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo   Chambre n°12   Vanderbild Elisabeth et Mayo Icon_minitimeMer 2 Juil - 1:16

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Vanderbild Edward

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MessageSujet: Re: Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo   Chambre n°12   Vanderbild Elisabeth et Mayo Icon_minitimeJeu 3 Juil - 0:57

Arrow Grand Hall

Il était tard. Le couvre-feux allait sonner dans moins d'une heure à présent. Rien d'étonnant dans ce cas à ce que les couloirs du manoir soient déserts. Aucun élève n'y déambulait. Et c'était tant mieux. Car il aurait été insolite de croiser alors les deux jumeaux. Qu'aurait-on pensé en voyait un jeune homme porter une fille à moitié endormie dans ses bras? Pas grand chose surement. Mais des regards curieux, gênants, malvenus, seraient immanquablement tombé sur eux. Edward était soulagé de ne pas sentir se poids sur ses épaules, même si la présence d'Eli dans ses bras lui aurait permis de les supporter sans broncher. C'était comme une épine de moins dans le pied du jumeau.

Un rêve. Un magnifique rêve. C'était ce qu'Edward était en train de vivre en ce moment. Il était en train de serrer une Elisabeth douce et somnolente contre lui, la menant dans sa chambre sans rencontrer personne, comme si le manoir leur appartenait. Les yeux clos par la fatigue de la jumelle permettaient au grand blond de la regarder à loisir, tendrement, comme pour imprégner dans ses pupilles le visage d'Eli. Elle semblait si innocente, si inoffensive... Seul Edward l'avait déjà vu dans cet état. Le jumeau aurait pu passer le reste de sa vie ainsi, à la serrer contre lui, somnolente. Il en serait mort heureux. Malheureusement le ciel avait fait ces jumeaux trop déséquilibrés pour qu'ils puissent effleurer ce rêve. Immanquablement, leur nature perverse finissait par refaire surface et leur pourrir la vie.
C'était bien un rêve. Un de ces beaux rêves qu'on désire prolonger à l'infini. Un de ces rêves dont on sait qu'il existe un fin, proche, trop proche. Un fin de rêve qui sera un brusque et violent retour à leur réalité.

La scène avait pourtant bien quelque chose d'irréel, qui ajoutait à cet impression de rêve. Personne n'aurait pu reconnaitre les jumeaux dans une pareille situation. Comment pouvait-on imaginer le violent Edward si doux avec quelque chose de vivant? Comment pouvait-on imaginer la cruelle Elisabeth se blottir auprès de quelqu'un? Impensable. Et pourtant... Il fallait croire que la présence de l'âme soeur éveillait en eux quelque chose d'inconnu, d'enfouit bien profondément. Edward n'était que violence et tempête. Pourtant au coeur de son être existait un coin de calme, à la manière de de l'oeil du cyclone. Là se trouvait tout l'affection que pouvait déployer le grand blond. Et seule Eli détenait la clé de ce jardin secret caché au fond du coeur d'Edward.

Ils avaient passé depuis longtemps le grand escalier du hall à présent. Les couloirs côté filles étaient vides. A croire qu'ils étaient tous morts. Ce qui ne ferait ni chaud ni froid à Ed. Enfin il arrivèrent devant la chambre d'Elisabeth, la numéro 12. Le jumeau ne savait pas encore avec qui elle la partageait, et au fond il s'en fichait éperdument. Il voulait juste qu'elle ne soit pas là lorsqu'ils ouvriraient la porte. Edward de pencha vers sa soeur et frotta une nouvelle fois son nez au sien, pour la sortir en douceur de sa torpeur.


"On est arrivés..."

C'était Eli qui possédait les clé. Logique: c'était sa chambre. Ed dut donc attendre qu'elle sorte la clé pour déverrouiller l'accès à son antre. Durant ce petit moment d'immobilité, il ne la lacha pas. Dans quelques instants, il devrait se séparer d'elle pour la reposer. Alors autant repousser cet instant le plus loin possible, tant qu'il le pouvait. Lorsque la porte fut ouverte, le blond vérifia que personne ne s'y trouvait. C'était le cas. Un sourire de joie se forma à nouveau sur son visage. Il allait être seul avec Elle.
Edward s'approcha dans la pénombre du lit le plus proche et y déposa tendrement la petite poupée qu'il serrait contre lui. Ne pouvant se résoudre à la lâcher ainsi, comme ça, le jumeau resta un instant accroupi au côté de sa moitié, ne pouvant que passer amoureusement ses doigts sans sa chevelure blonde si pâle.

Beaucoup d'envies et de désir traversaient alors Edward. La plus grande de toute était de prendre se soeur et de braver l'interdit, mais Eli semblait si fatiguée... D'un autre côté, il lui était impossible de s'approcher d'elle lorsqu'elle était en forme. Alors à qui devait-il penser en premier? A lui ou a Elle? C'était tout ce qui formait son univers, devoir faire un choix le déchirait.
Au final, il pris une décision neutre. Le grand blond se leva pour aller refermer la porte sans bruit, et allumer les lumières de la pièce. Edward revint vers Elisabeth, toujours allongée sur le lit à se reposer. Il monta à son tour dessus en encadrant le visage de sa jumelle de ses deux mains, se tenant au-dessus du si petit corps en comparaison du sien. Sa visage descendit jusqu'à se retrouver nez à nez avec celui de celle dont il dépendait, puis l'embrassa avec passion, cherchant à éveiller en elle une étincelle capable de se mêler au brasier qui brulait dans son torse. En ce soir où Eli lui avait sourit, tout lui semblait possible. Alors son imagination s'était enflammée, ainsi que ses désirs.
Détachant ses lèvres de ces d'Eli, Ed alla lui embrasser le cou et l'enlaça à nouveau de ses puissants bras. Il lui murmura, à l'oreille et en français, la touche finale qui avait pour but de la faire succomber à ses ardeurs. Rappelant à la même occasion la question que sa jumelle lui avait posé dans le hall.


"Alors? Le programme de la soirée vous convient-il?"
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Vanderbild Elisabeth

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MessageSujet: Re: Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo   Chambre n°12   Vanderbild Elisabeth et Mayo Icon_minitimeVen 4 Juil - 5:04

Encore légèrement assoupie, Elisabeth lutta quelque peu pour ouvrir la porte de sa propre chambre, elle avait l’impression de ne pas avoir beaucoup de force dans les mains à ce moment là. C’était amusant de se sentir si faible par rapport à d’habitude, elle avait veillé un peu trop tard hier soir sûrement.
Ils entrèrent finalement tout deux dans sa chambre baignée par l’obscurité, la lune ne leur offrant qu’une très faible lumière à travers les rideaux. Elle se sentit alors s’enfoncer dans quelque chose de moelleux… ah oui il s’agissait du matelas de son lit, elle sourit d’aise en sentant le tissus sec contre sa peau encore mouillée. C’était plutôt agréable de pouvoir être en contact avec un tissu qui lui n’était pas trempé, pourtant dans les prochaines minutes il le serait puisqu’elle était des plus humides.

La lumière s’alluma alors, elle avait senti que son frère l’abandonnait doucement sur son lit et qu’il retournait docilement vers l’aile de la chambre des garçons mais ce ne fut pas la cas. Elisabeth entendit par la même occasion la porte qui se fermait doucement. Il resterait donc cette nuit à veiller sur elle ? Elle avait la fainéantise d’ouvrir ses yeux afin de voir ce que son jumeau faisait tout près d’elle. Cependant elle n’eut pas besoin de les ouvrir pour comprendre ce qu’il espérait ce soir… Lorsqu’il monta sur le lit elle put sentir les genoux d’Ed qui se collaient à ses hanches alors qu’il prenait entre ses mains le visage de la jolie blonde. Elle sentait ce nez si familier qui frôlait son visage, puis son propre nez. Devait-elle le repousser ? Elle n’eut pas le temps de répondre à sa question que la langue de son jumeau s’introduisait déjà dans sa bouche, lui offrant un baiser goûteux et agréable qu’elle appréciait énormément sans pourtant lui rendre. Elle le laissa seulement jouer, elle sentait qu’il en avait envie et son cerveau à elle ne lui dictait pas encore de le malmener. Avait-elle de droit ? N’était-ce pas interdit ?

La jeune fille senti un frisson parcourir son corps lorsqu’il embrassa doucement son cou de sa bouche pulpeuse et chaude, c’était si tentant… Elle ouvrit les yeux, regardant le plafond qui s’étalait devant ses prunelles de gemmes vertes. C’était si bon. Les bras puissants de son jumeau qui l’encadraient vinrent la faire douter de qu’elle devait ou voulait faire. C’est seulement lorsqu’elle entendit les accents français de son frère qu’elle s’abandonna complètement à lui. Il venait d’user de la même ruse que lors de leur quinzième année et elle venait de craquer encore une fois… Sa voix prit les tons veloutés que lui seul connaissait.


« Plutôt oui… »

Ses bras se soulevèrent enfin du lit. Notre petite poupée reprenait comme vie. Ses mains encadrant alors la mâchoire du jumeau blond, plongeant ses yeux dans les siens. Lui offrant une douce caresse de sa joue à sa bouche, elle y laissa glisser ses pouces doucement cajolant ses lèvres de ses deux doigts. Elle déposa un baiser sur le bout du nez de son frère, deux autres à la commissure de ses lèvres et un dernier timide dessus. Elle observa la bouche chaude et humide qu’elle titillait gentiment et cette fois-ci lui offrit un véritable baiser, cherchant sa langue avec la sienne, mêlant tendrement leurs salives alors que leurs lèvres étaient déjà au comble de l’extase. Rien que sentir ce muscle ardent et fort qu’elle lui mordait normalement la laissait muette de contentement. Le baiser fut long et langoureux, leur langue valsant l’une et l’autre alors que sa main droite remontait se perdre dans le chevelure blonde d’Edward pour se délecter de ses cheveux si doux. Elle le relâcha enfin, hors d’haleine.

« Tu es trempé… onii-sama »

Elle savait que l’appeler ainsi, le choquerait légèrement, le revigorerait même. Il aimait qu’elle l’appelle de cette manière et Eli le savait alors autant le contentant durant ce lapse de temps où elle ne pouvait plus le repousser. Le désir primant naturellement sur ce que son esprit pouvait lui dicter et puis elle était trop fatiguée pour lui résister. A présent qu’elle lui avait donner feu vert il s’en donnerait à cœur joie, elle s’en doutait. Elle pouvait sentir ce corps ardent au-dessus d’elle qui n’attendait que de pouvoir exploser, de pouvoir montrer toute la passion qu’il lui vouait, tout le désir qu’il maintenait lorsqu’il était en sa présence. Il laisserait s’exprimer sa bestialité mêlé à son amour. Elle s’abandonnerait à ses bras comme une gentille fille, se soumettant à ce qu’il désirait.
Les rôles s’inversaient. Elisabeth ne menait plus la barque.
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MessageSujet: Re: Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo   Chambre n°12   Vanderbild Elisabeth et Mayo Icon_minitimeJeu 10 Juil - 21:18

Pile ou face? La pièce était lancée.
Elisabeth ne réagissais pas pour le moment. Mais lorsqu'elle aurait agit, la pièce retomberait, et le pari serait gagné ou perdu selon le résultat. Le lancé de pièce était interminable, l'anxiété qui en résultait avait déjà envahit le corps d'Edward et se mêlait à son désir charnel, provoquant de doux frissons dans son torse. Qu'allait-il résulter de cette soirée riche en surprises? Une intense joie? Ou une autre preuve de la cruauté de sa jumelle allait-elle s'abattre sur lui pour le plonger dans le désespoir? Connaissant la jeune fille aux faux airs de poupée, les deux solutions étaient possibles.

Ainsi, le blond attendais un signe en caressant doucement de ses lèvres la peau de lait de sa soeur. Soumis à ce doute qui se prolongeait, il ne pouvait pas faire plus de peur de la pousser dans la mauvaise direction. Heureusement pour lui, cette petite torture de l'esprit ne dura pas bien longtemps. Une voix tendre le caressa du côté de son oreille. C'était une voix qui aurait pu appartenir à une inconnue, s'il ne l'avait attendue quelques rares fois. Quelques trop rares fois...
Face. Edward avait gagné. Maintenant qu'il avait entendu cette voix, c'était sur et certain. Les petites main d'Elisabeth vinrent prendre son visage pour l'amener devant le sien. Les jumeaux firent se plonger leurs prunelles d'émeraude et, comme avec des miroirs, on pouvait y voir le reflet de ce que se trouvait dans les siens. Beaucoup se demandaient pourquoi le grand blond endurait constamment la présence de sa soeur, maintenant on comprenait. Ce spectacle valait toutes les souffrances imaginables. Ed n'aurait échanger sa place pour rien au monde...

Le garçon se laissa bercer par les doigts et les lèvres de sa soeur qui cajolaient son visage. Beaucoup de sensations le traversaient rien qu'avec ce geste. Manque, désir, satisfaction, plaisir. Tout cela à la fois, sans l'être tout à fait. Impossible de les décrire completement. C'était comme si l'on donnait une délicieuse pomme croquante et juteuse à quelqu'un qui a jeuné durant des semaines en observant le reste du monde se nourrir à satiété.
Edward observa les lèvres de sa soeur se coller aux siennes une nouvelle fois, de leur propre initiative. Le blond ferma les yeux pour profiter pleinement de l'instant et attira Elisabeth contre lui en la tenant par la taille. Sa langue de mêla à celle de sa jumelle dans leur étreinte sulfureuse, pour sa plus grande joie, le menant à une extase qu'elle seule pouvait provoquer chez lui. Ce baiser effaçait tout, ses peurs, ses doutes, ses souffrances de la veille... Rien de comparable n'existait dans son monde.

Leur baiser dura longtemps, chacun cherchant à le prolonger le plus possible. Leurs peaux se caressaient aux rythmes des légers mouvements de leurs langues. Ils eurent un instant de répit lorsqu'Elisabeth le relacha pour reprendre son souffle. Un doux soupir s'échappa des lèvres d'Ed pour se perdre sur le visage tout proche de celle qui occupait toutes ses pensées. Voilà qu'elle l'appelait "Onii-sama", le contentant par ce surnom respectueux, mais lui rappelant par la même occasion qu'elle était sa soeur. Cela aurait pu provoquer une certaine gène chez Edward, mais ce ne fut pas le cas. Dans ce monde, une soeur et son frère ne pouvaient pas s'aimer. Mais Edward et Elisabeth étaient dans leur monde à eux, pas dans celui-ci. Rien ne pouvait les atteindre, surtout pas des règles qui n'existaient pas pour eux.


"Pas moi... Mes vêtements. Et les tiens aussi."

Le jumeau n'avait plus à se retenir à présent. Plus de raisons donc pour se retenir d'envoyer ces stupides sous-entendus qui lui plaisaient tant. Le grand blond eu un sourire étrange, teinté de moquerie et de malice. Il se redressa un peu, perdant à regret ce contact avec le sa soeur, puis retira son T-shirt blanc, "trempé". Edward dévoila son torse si bien taillé aux yeux brillants d'Eli, chose qu'elle ne voyait pas pour la première fois. Le blond posa son t-shirt sur le côté lors qu'il s'abaissait de nouveau vers sa jumelle pour reprendre leur étreinte là où ils l'avaient laissé. Il commença par embrasser plusieurs fois le bas du cou de la fragile et trompeuse poupée pâle et remonta lentement pour venir décrocher une nouvelle fois ce baiser long et langoureux qui le hanterait jusque dans ses rêves, unissant une nouvelle fois son essence à celle de sa moitié. Alors que sa langue recommençait à titiller celle d'Elisabeth, les mains d'Edward partirent caresser son dos. Elles exploraient à travers le tissu le corps de sa jumelle et cherchant surtout à trouver un moyen simple de la lui retirer.

Douleur et douceur. Deux mots prochent et opposés qui dictaient leur vie aux jumeaux Vanderbild. Et, une nouvelle fois, c'était sur ces deux mots que leur journée se terminait. Dans leur monde, dans leur rêve.


Dernière édition par Vanderbild Edward le Mer 16 Juil - 0:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo   Chambre n°12   Vanderbild Elisabeth et Mayo Icon_minitimeDim 13 Juil - 9:06



Son air de petit ange disparaissait peu à peu. Ils allaient jouer ce soir. Un vil sourire se traça sur ses belles lèvres rosées alors qu’elle le cachait déjà en allant lui rendre son baiser si fougueux. Elle dégagea violemment de son étreinte, posant ses mains sur ses deux pectoraux qu’elle appréciait de ses prunelles vicieuses. N’offrant pas à son jumeau son regard brisant. Ses paumes se baladant sur son torse avec une avidité qu’elle ne prenait pas la peine de dissimuler. C’était si agréable ce contact qu’elle ne lui autorisait que très rarement.

Elle n’hésitait plus, elle croquait dans la pomme qu’on lui offrait et dont elle rêvait comme une affamée.
Dieu n’existait pas dans leur monde. Dieu c’était eux. Le pêcher c’était eux. L’amour c’était eux. Le désir c’était eux. L’inceste, l’abnégation du bon, du bien c’était eux. Le Diable c’était eux.

Ensemble Elisabeth et Edward étaient tout, c’est ce qu’elle pouvait sentir qui brûlait dans sa poitrine avec rage. Ce soir ils se feraient plaisir, pour une fois, une rare fois elle lui donnerait ce qu’il désirait… à moins que son être ne vienne à se rebeller.
Aimer c’était le rejeter.
Aimer c’était violent.
Aimer c’était dur…

La belle blonde plongea ses lèvres sur le torse qu’il lui offrait, effleurant du bout de sa bouche sa peau si tendre et belle. Son souffle caressant tendrement son épiderme alors que ses mains glissaient tendrement sur ses flans pour parcourir son corps de tout frisson au touché de ses doigts froids qui se réchauffaient légèrement collé à cette peau torride que lui offrait Edward.
A quoi pensait-il ? Que ressentait-il ? Aimait-il qu’elle joue ainsi sur sa peau ?
Oui, il ne pouvait qu’apprécier qu’elle soit si près de lui, dans une osmose charnelle mais aussi spirituelle. Pour une fois son frère l’intéressait vraiment. C’est les yeux fermés qu’elle humait avec délice l’épiderme qu’elle caressait. Il sentait tellement bon, c’était tellement agréable…
Elisabeth appuya avec violence sur le ventre de son jumeau. Si elle voulait le faire basculer rapidement avant qu’il ne cherche à revenir avec acharnement sur elle, la belle devait le clouer sur le dos. C’est ce qu’elle fit, il ne devait pas si attendre et restait trop sous le choc c’était certain.

Les positions se retrouvaient inversées. La petite française souriant tandis qu’elle se déplaçait comme un chat au-dessus d’Ed. Elle frotta sa joue à celle de son jumeau avec tendresse et chaleur, revenant doucement vers son nez lui offrant un bisou esquimau comme lorsqu’ils étaient enfants et qu’elle devait le consoler. S’en souviendrait-il ? Elle se souvenait toujours de tout, c’était important les souvenirs, le passé… C’était ce qui les liait avec autant de force ce temps révolu.
Ses deux mains encadraient la tête de son frère alors qu’elle le regardait avec un amour peu commun. C’était tellement rare qu’elle puisse lui montrer à quel point il lui était précieux. Sans lui elle n’avait plus de monde, il lui permettait de garder un équilibre intérieur comme la Lune apporte la marée à la mer et donne un écosystème parfait à la terre. Il était tous. Il lui semblait qu’en lui offrant des prunelles aussi remplies de tendresse elle lui offrait le plus beau des cadeaux dont elle était capable mais il restait humain et les humains aiment tout autant les cadeaux charnels. Ce serait sûrement divin.

Elisabeth faufila sa tête dans le creux du cou de son amant, prenant de son autre main le côté opposé. Déposant des baisers sous son oreille en descendant doucement, délicatement. Sa respiration chatouillant la nuque qui s’offrait à sa bouche gourmande. Elle aurait croqué dedans sans hésiter si jamais elle avait été un vampire, il sentait si bon, il devait l’être encore plus c’était certain.
Elle arriva à l’épaule sur laquelle la belle déposa un dernier baiser, caressant d’un ongle sa peau tout en le fixant. Elle aurait aimé lui parler mais si elle osait le faire, elle briserait quelque chose c’était indéniable. Le charme de ses yeux ne pouvait être moins puissant que celui de sa voix.
Son ongle arriva jusqu’à la main de son frère, qu’elle attrapa d’une poigne de fer. Entrelaçant doucement leurs doigts, elle fit de même avec la main gauche d’Ed. Relevant alors vivement les deux bras pour les placer au-dessus de la tête du jumeau qu’elle hypnotisait de ses iris verts. Tenant avec fermeté les deux paumes si grandes par rapport au siennes Elisabeth se pencha vers la bouche qu’il lui offrait. Avancement doucement pour faire durer avec patience l’attente de ce prochain baiser.
Ses lèvres se rapprochaient doucement des siennes, il pouvait sentir son haleine si particulière qui était loin d’être désagréable, fraîche et sucré, sa langue laissait présager un vrai festin. Elles se frôlaient…
Puis Elisabeth dévia sa bouche pour aller la loger avec encore plus de lenteur sur sa joue, comme provocation.
Une bise si tendre et amèrement agréable même s’il aurait sûrement préféré tout autre chose.
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MessageSujet: Re: Chambre n°12 Vanderbild Elisabeth et Mayo   Chambre n°12   Vanderbild Elisabeth et Mayo Icon_minitimeMer 16 Juil - 21:43

Petit à petit, tout doucement, les jumeaux devenaient démons. Ils n'étaient pas des anges, leur amour n'était pas pur et immaculé. Immanquablement, même avec les plus beaux sentiments du monde dans leurs coeurs, leur nature perverse refaisait toujours surface. Edward et Elisabeth... Derrière ces deux doux prénoms se cachaient des diables qui se noyaient dans la souffrance et la luxure. Deux diables qui incarnaient tout ce que la société de leur époque repoussaient et craignaient. Deux diables qui s'entrainaient chacun toujours plus profondément dans les ténèbres de la vertu.

Le point de non-retour était passé depuis longtemps. Les conséquences ne pouvaient plus les atteindre là où ils étaient. Edward se délectait des attentions contre natures de sa soeur, goutant un plaisir interdit qu'il était le seul à connaitre. Les caresses et baisers déposés sur son torse par Eli fondaient en lui pour venir effleurer et affoler son petit coeur si protégé et si endolori. Il était au paradis au plus profond de l'enfer. Mais où était le mal si lui l'acceptait?
Les mains du jumeau avaient cessé de s'agiter. Elles ne servaient plus à présent qu'à garder appuis au-dessus d'Elisabeth. Dans sa poitrine grandissait au rythme des cajoleries une boule de chaleur prête à éclater. C'était si agréable de la senti près de lui de cette manière... Il aimait tellement l'avoir près de lui...

Edward se senti basculer sur le côté. Etait-il en train de chuter dans les méandres de son esprit pour laisser libre court à sa bestialité? Non. Pas encore. C'était juste Eli qui venait de reprendre le contrôle de la barque, elle le dominait à présent de tout son frêle corps. Peut-être avait-il été trop brusque. Après tout, il n'était pas le seul à vouloir prendre du bon temps. Ce genre de jeux se jouait à deux, durant un instant il l'avait oublié.
Le grand blond caressait de son regard émeraude le visage souriant de sa jumelle. Ce coup lui ressemblait tellement... Un sourire espiègle vint se perdre sur ses lèvres à lui à la vue de cette posture dans connue et aimée. Il pouvait presque deviner la suite... Bientôt elle se pencherai lentement vers lui, provocante, déjà victorieuse, pour faire croitre chez lui ce désir étrange né d'un amour impossible.

Ed humait l'odeur étrange que dégageait Eli alors qu'elle venait se frotter contre lui. Douce, humide, envoutante... Une odeur étrange où se mêlaient parfum, pluie et sueur.
Leurs nez se frôlèrent plusieurs fois.
Edward n'était plus à Ryuuketsu. Il était en Europe. Il n'était plus grand, il était tout petit. Il faisait noir, aucun bruit ne filtrait dans cette obscurité, mis à part ses sanglots qui jaillissaient par vague de sa poitrine. Même replié sur lui-même, il ne parvenait pas à les faire taire. Même isolé sa tristesse ne disparaissait pas, encore moins sa douleur.
Des bruits de pas, légers, si légers qu'on aurait pu penser à un fantôme. Puis la vieille porte en bois du grand placard grinça pour dévoiler une fillette aux cheveux d'or que les rayons de lune à la fenêtre s'amusaient à teinter d'argent. Elle ne parlait pas, elle ne le regardait qu'à peine. Elle entra à son tour, referma la porte. Retour à l'obscurité.
Un nez contre le sien, le caressant tendrement.
Lui qui prend ce visage entre ses mains pour venir déposer un simple baiser sur le front du visage de la fillette.
Des gestes éternellement répétés.
La bulle éclata dans la poitrine d'Edward. Ses mains prirent tendrement le visage de sa soeur pour répondre à son appel et recommencer le même mouvement qu'autrefois. Ses lèvres sur son front.

Edward laissa Elisabeth le dorloter à loisir. Il était tremblant, chaud... Tellement qu'on aurait pu le penser fiévreux. En quelque sorte oui... Un fièvre si douce et agréable qu'on s'y laissait volontiers plonger pour ne plus en ressortir. Il s'agissait là d'un petit reste d'innocence qui existait toujours au fond du coeur du blond, mais qu'une seule parvenait à dévoiler, à mettre à nu.
Leurs doigts se croisèrent, Eli menait toujours, et Ed suivait. Il rendit sont étreinte aux mains d'Eli qui les tiraient loin au-dessus de leurs tête, étirant délicieusement la peau du jumeau pendant qu'il se perdait une nouvelle fois dans ses envoutantes iris vertes. Le souffle chaud du jumeau s'échappait doucement de sa bouche, pas trop fort, se peur de faire s'envoler ce léger instant enivrant où il se sentait enfin à sa place dans ce monde qu'il haïssait. Contre elle, corps et pensées mélanger pour former un tout. Là où il se sentait entier.

Leurs lèvres se rapprochèrent, doucement, tout doucement. Elisabeth faisait monter la pression sur l'esprit de son pauvre frère qui ne demandait qu'à répondre à cet appel. Mais le baiser aux allures si somptueuses vint se perdre sur sa joue, devenant déception et allant refroidir l'esprit enflammé d'Edward. C'était tout Elle. Eli était mesquine. Mais c'était mieux ainsi. Car sans ce côté fourbe et joueur Eli ne serait pas Eli. Et Lui il ne serait plus Lui. C'était mieux ainsi. Tellement mieux.

Elle l'avait mis en appétit. C'était à présent l'eau à la bouche qu'il sentait la peau si proche de sa jumelle. Mais elle aussi semblait avoir oublié qu'ils étaient deux à jouer...
Edward resserra sa prise sur les mains de sa soeur, et doucement, alors que sa bouche venait tendrement mordre le fin menton d'Elisabeth, il fit descendre leurs mains en gardant leurs bras tendus. Un battement d'aile dans le vide. Leurs mains décrirent deux arcs de corps autour de leurs corps, comme pour les couvrir d'un auréole, tirant sur leurs membres en un étirement ô combien agréable.
Le jumeau tira alors les mains de sa soeur vers l'arrière, les tenant toujours fermement. Il savait qu'elle n'avait pas la force de lui résister, et que de toute manière elle ne le ferait pas, parce que c'était un jeu. Leur jeu. Lentement il la força à se redresser. Lentement il suivit le mouvement en couvrant la surface de la peau d'Eli de baisers avides et amoureux. Le menton, la nuque, le cou, le buste, jusqu'à se perdre un peu au dessus de la poitrine lorsqu'ils se retrouvèrent à la verticale. Elle était belle, si douce et piquante à la fois, si enivrante. Lui qui marchait dans un monde tiède de noir et blanc ne pouvait que devenir dépendant de cette moitié qui lui rendait la vue, le gout et l'odorat. Il en voulait encore. Heureusement, la soirée ne faisait que commencer...

Edward délia alors leurs doigts pour pouvoir faire quelque chose de ses mains. L'une remonta le long du dos de la belle blonde pour venir caresser sa joue et perdre ses doigts dans ses cheveux pâles. L'autre descendit et effleura sa cuisse pour passer sous sa robe et remonter elle aussi, jusqu'au ventre pour sa part. Ses doigts passaient le long de cette peau lisse et douce avec délectation. Puis sa main s'aplatit dessus, épousant la forme de ce petit ventre. Comme pour passer au travers et venir se mêler à elle, pour ne plus pouvoir la quitter.
Plus haut, ses prunelles vertes épiaient d'un air joueur le visage d'Eli, en quête d'une réaction. Approchant le visage d'Eli du sien avec sa main, il monta lui arracher une baiser... Puis un autre... Puis encore un suivant... Faisant se rencontrer leurs lèvres avides et leurs langues joueuses. Parvenait-il à éveiller quelque chose en elle de la même manière qu'elle le faisait pour lui? Il espérait.
Edward avait donné son coeur à un démon, et ce démon l'avait enlevé.
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