Pensionnat Ryuuketsu V2
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Pensionnat Ryuuketsu V2

Un pensionnat horrifique dans le Japon contemporain
 
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 Haninozuka Yayoi

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Haninozuka Yayoi

Haninozuka Yayoi


Féminin
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MessageSujet: Haninozuka Yayoi   Haninozuka Yayoi Icon_minitimeSam 21 Juin - 21:34

Prénom : Yayoi.
Nom : Haninozuka.
Age : 23 ans.
Classe : Sportive.
Métier ou année scolaire : Professeur de sport, représentante du groupe féministe "FemLead" sur l'île de Gisei.

Orientation sexuelle : La sexualité de Yayoi est assez glauque. On peut dire qu'elle est hétérosexuelle, mais avec une haine farouche des hommes, et une très forte tendance au FemDom, et c'est une gynocrate de la pire espèce. Elle prône la Loving Female Authority (qui peut se traduire par : l’autorité féminine (mais) aimante), qui est une idéologie inégalitaire qui met en avant la domination des femmes sur les hommes dans le but de créer un monde meilleur, plus sain et plus juste, plus harmonieux en somme. Son but est de revenir à une situation de domination d'un sexe sur l'autre, comme ce put être le cas dans des temps historiques. Il s'agit de mettre fin à l'égalité des sexes (égalité juridique) pour affirmer une domination des femmes sur les hommes. Ce mouvement, parce qu'il tend à généraliser un rapport entre des sexes, est totalitaire. Il s'oppose à la phallocratie mais en est juste le pendant féminin. Pour cette raison, les hommes ne sont que des objets pour Yayoi, et sont indignes de confiance, d'intérêt, et ne méritent pas sa tendresse, juste son mépris et sa domination. Un macho à l'envers. Elle n'est de base pas attirée par les femmes, mais on ne sait jamais.

Particularité: Aucune, porte des lentilles de couleur rouge pour le style, mais ses cheveux sont gris naturellement, comme il est arrivé plus tard dans la famille avec Tsumika. Elle est d'ailleurs la cousine directe de cette dernière.

Phrase typique: "T'es mignon, mais ferme ta gueule pour voir."

But/Rêves: Aucun. Juste que les hommes restent enfin à leur place.

Description physique : Yayoi est une très belle jeune femme à l'allure athlétique et particulièrement soignée, au physique façonné par sa nervosité, à savoir donc relativement mince et élancée. Grande pour une japonaise, elle mesure un mètre soixante-neuf pour environ cinquante cinq kilos de purs muscles entretenus, avec un ventre plats aux abdominaux saillants avec un corps très féminin, à la taille fine, les jambes fuselées et comme interminables, et une poitrine opulente. Mère Nature était dans ses bons jours lorsqu'elle à donné naissance à cette sirène qui n'a rien à envier à un quelconque mannequin, peut-être avec un physique un peu plus naturel et puissant. Il se dégage d'elle une rare élégance, toujours très soignée et délicatement parfumée, maquillée avec sobriété mais soin, et sa pâleur étonnante pour une sportive de haut niveau démontre une appartenance à la haute noblesse indéniable, collant aux standards de beauté diaphane japonaise. Les cheveux naturellement gris (il ont commencé à grisonner quand elle avait seize ans, suite à quelques désagréments.), Yayoi les porte coupés au carré dans une coupe aussi simple que pratique, qui lui donne un petit côté sauvageonne car elle semble avoir pas mal de soucis pour garder ses cheveux disciplinés, toujours comme échevelée.Ses iris sont d'un rouge pur, saisissant, qui rend son regard très pénétrant et étrange, constrastant avec la sévérité inexpressive qu'il semble émaner de son visage d'un ovale parfait et la blancheur de ses cheveux, avec un nez droit plongeant sur une bouche aux lèvres fines et cruelles, principalement étirées en une moue boudeuse. Suivant sa morphologie, les jambes de la jeune femme sont fermes, assez musclées, mais surtout comme interminables, lui donnant un air de poulain. Ses mains sont plutôt fines, aux très longs doigts presque maigres, se terminant par des ongles longs et très durs. La plupart du temps la jeune femme se vêt de manière pratique, ou alors avec ce qui lui passe sous la main, portant souvent des chemises non repassées, entrouverte, des pulls à col danseuse laissant les épaules nus, paraissant en réalité plus fagotée qu'habillée, portant toujours des jeans serrés. Il se dégage de Yayoi une aura froide de par une morosité de façade, une allure agressive de prédatrice sur un physique qui rappelle la guèpe par une taille très étroite, mais aussi par le fait qu'elle ne semble pas disposée à sourire, avec une attitude prétentieuse et tout un jeu de petites manières affectées, mais aussi très nerveuse, pleine de tics comme cligner fortement des yeux, se lécher ou mordre les lèvres ou encore avoir des soubresauts incontrôlés, même si elle semble d'un naturel taciturne. Elle a un gros côté Aristo difficilement loupable, avec quelques airs de pimbêche mal dégrossie.

Description psychique : Yayoi est une personne que nous pourrions qualifier de... Hardcore. Déçue du genre humain, volontiers hautaine et d'un rare cynisme, la jeune femme semble ne plus s'émouvoir de rien à part l'aliénation de ses pairs. Le mieux que vous puissiez recevoir de cette demoiselle est une bonne dose d'indifférence, ou au pire un cassage dont peu se relève, tout en rhétorique acerbe. Yayoi est un personne qui parle peu, mais bien, ne s'exprimant que lorsqu'elle a quelque chose à dire, autrement, elle se tait, et sait se faire rare pour devenir indispensable, sensation qu'elle adore. Même si elle dispose d'un caractère très particulier, la jeune femme est d'un naturel discret et guère tapageur, ayant une très bonne éducation. Cela dit, elle est très sûre d'elle-même et surtout de ses capacités, et est une gynocrate finie, qui ne laisse aucun droits aux hommes. Habituellement très sereine, son comportement est très lunatique, voir carrément extreme, prompte aux changements d'humeurs, et souvent à des colères absolument homériques. En effet, Yayoi souffre du TDAH, soit "Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité". Cette pathologie dont l'origine est peut-être neurologique est caractérisée par des états d'hyperactivité, des moments d'absence, des changements d'humeur, des troubles de l'attention, ainsi qu'un mauvais contrôle des impulsions et une grande tendance à être déconcentré. Elle ne semble jamais fatiguée, et a toujours besoin d'activités autrement elle s'énerve. C'est une personne relativement sanguine qui s'ennuie rapidement, bien que les apparences montre d'elle une femme taciturne et plutôt peu bavarde, mais très franche, voir un peu obtus dans son raisonnement de féministe extrême. Il est à noter que la demoiselle est sexuellement très active voir même... hyperactive. Elle fait l'amour avec une furie qui a déjà fait fuir quelques personnes, féroce, limite combattive, totalement emportée, en accord avec son comportement extrême, ne s'arrêtant que lorsque qu'elle sent que son corps va lâcher et qu'elle va s'évanouir. C'est le même principe d'exutoire que pour le sport, la demoiselle recherchant dans le sexe un effet tranquillisant, qui pourtant lui est souvent de courte durée.

Yayoi est dominatrice et autoritaire, mais qui ne reconnait comme autorité que la sienne, se défiant des commentaires ou des sentiments des autres. Elle semble n'avoir goût à rien, rechercher avec frénésie l'effort physique, toujours être en mouvement, sans jamais trop communiquer avec autrui. D'un naturel logique et pragmatique, elle est peu empathique avec les gens et foule souvent aux pieds les sentiments des autres. Se considérant comme une intellectuelle malgré son statut de sportive, son esprit est aussif vif que son apparence atone, ayant un avis sur toute chose, réfléchie et logique au point que cela puisse en devenir effrayant. D'humeur souvent égale, il lui arrive pourtant d'entrer dans d'étonnantes colères injustifiées, que l'on peut qualifier d'homériques, ressemblant à des caprices d'adulte lunatique qui agit comme une cocotte-minute : calme la plupart du temps, il peut lui arriver d'exploser avec une rare violence, verbale comme physique, bien que cela soit assez rare. Quand à son adhésion à la Loving Female Authority, la jeune femme a pleinement conscience qu'il s'agit d'une idéologie discriminatoire, mais pourtant n'en éprouve pas le moindre scrupule. C'est comme ça, point barre. Elle attache une grande importance à la politesse et à l'étiquette.


Attributs:
Force : 6
Vigueur : 7
Combat : 5
Intelligence : 6
Volonté : 5
Perception : 5
Charisme : 7
Chance : 4


Points de vie : 70.

Compétences de classe :
> Natation. ***
> Intimidation. **
> Athlétisme. ***
> Secourisme. **
> Bagarre. *
> Savoir-vivre.**


Dernière édition par Haninozuka Yayoi le Sam 21 Juin - 22:37, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Haninozuka Yayoi   Haninozuka Yayoi Icon_minitimeSam 21 Juin - 21:37

Histoire :
"Comme un guerrier
Que l'on blesse
Se cache dans son rêve
Se masque de tout son courage
Sans cesse continue le combat."

Turbulente, dissipée, mal élevée, perturbée. Autant d'adjectifs qui jalonnèrent l'enfance de Yayoi, le vilain petit canard de la famille Haninozuka, tornade d'énergie au plus grand regret de ses parents, qui attendaient du calme et de la grâce de leur dernier enfant, seule fille de cette famille où se trouvaient déjà trois garçons, eux étant très disciplinés. Héritière d'une grande lignée reconnue dans la nation depuis des générations, notamment pour ses exploits militaires et ses nombreux services rendus à l’état, son plus jeune oncle était d'ailleurs général, et possédait beaucoup d'influence sur le monde extérieur. Son père quant à lui avait préféré se lancer dans la politique, domaine autrement guerrier, devenant député, incitant ses trois fils à embrasser soit une carrière comme son frère, ou lui-même. Yayoi quant à elle, fut l'élément de trop, bonne à éduquer et bien marier cependant. C'était décidé, elle apprendrait l'Ikebana, la cérémonie du thé, la musique, l'étiquette, et deviendrait l'épouse modèle. Mais quand bien même toute la famille se montra charmante avec la petite fille quasiment muette, le regard farouche, peu disposée à l'obéissance, les choses ne se passèrent pas vraiment comme l'auraient espérer ses parents. Malgré son mutisme, l'enfant était anormalement agitée, toujours en mouvement, commençant tant de choses qu'elle ne finissait jamais. Pourtant elle était intelligente, mais la concentration n'était pas son fort, et ce n'était pas qu'elle était impolie ou rebelle, mais elle ne tenait pas en place.Yayoi aimait travailler, et surtout se dépenser, mais se révélait incapable de se calmer ou de s'arrêter, possédant une personnalité extrême qui inquiéta rapidement ses parents. Elle s'occupait avec une énergie proche de la folie furieuse avec un entrain quasi-fanatique, au point de faire du sport jusqu'à ce que son corps lâche, se retrouvant parfois alitée avec l'interdiction de travailler de ses parents. Dissipée, Yayoi n'avait pas vraiment de bons résultats scolaires, et sa famille la fit suivre par un psychologue, qui lui diagnostiqua le TDAH, soit "trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité", chose qui arrive souvent aux enfants, la mettant sous calmants. Alors que ses grands frères se moquaient de son trouble neurologique, ses parents quant à eux, soucieux de la santé de leur enfant terrible, l'inscrivirent à plusieurs clubs de sports, espérant galvaniser son "énergie pathologique".

Pourtant, et malgré le fait qu'un bon nombre d'enfants perdent de leur hyperactivité en grandissant, Yayoi entra dans l'adolescence avec la même fureur, qui contrastait incroyablement avec la froideur de son comportement. La plus grande preuve de cette indifférence était l'absence totale d'amour qu'elle montrait à l'égard des Haninozuka. Pourtant elle ne manqua de rien, ni de nourriture, ni d'éducation ou d'affection car sa famille se voulait modèle. Ses frères étaient gentils, attentionnés et très protecteurs, son père disponible et sa mère chaleureuse... pourtant elle ne les aima jamais, et ne se considéra jamais comme un membre de leur famille, se disant juste qu'elle était incapable d'aimer. Elle grandit dans ce climat familial mielleux à en vomir, étrangère à ses parents, sans amis, juste torturée par ce besoin de se dépenser jusqu'à l'évanouissement. Cela l'énervait de ne pouvoir se fixer sur rien, et qu'on personne de sa condition et de son éducation n'excelle en rien, au contraire de sa petite cousine, Haninozuka Tsumika, qui se révéla dès son plus jeune âge une véritable prodige de la musique. Un aristocrate se doit de réussir ce qu'il entreprend. Tout ce qu'il entreprend, avec une classe particulière. Sa vie prit un tournant inattendu à sa dernière année de collège, alors qu'elle se retrouva en litige avec un professeur de sport très dur qui ne tolérait pas ses grands airs, en cours de natation. L'homme se plaignait de l'attitude rogue et hautaine de Yaoi qui se désignait comme supérieure face à ses camarades de classes, principalement les garçons, et le n'écoutait pas toujours sous prétexte "qu'il était un homme". Il s'énerva lui disant qu'elle ne ferait rien de sa vie, et qu'elle serait éternellement une bonne à rien même pas foutue de faire correctement une brasse. En bonne Aristocrate avec une tendance Hardcore, Yayoi le prit très mal, et se rebella en disant à son professeur qu'elle le prendrait quand elle voudrait pour une course de longueur, alors qu'elle en était toujours au stade de la barboteuse. L'homme, sûr de lui, accepta le défi pour se moquer de son élève et l'humilier. Mais c'était sans compter la folie furieuse de notre belle sportive, tombée follement amoureuse de son professeur, décidant de lui en mettre plein la vue. Le professeur vit tout les jours Yaoi s'entrainer comme une forcenée, poussant son corps dans ses derniers retranchements, même si elle fit des progrès très lentement. Ses camarades de classe n'en revinrent pas. Ils savaient bien que Hanninozuka était une vraie pile atomique, mais son acharnement visible quant à la natation en devenait inquiétant.

Cela dit, sa folie eut comme effet de la faire progresser en natation, malgré le fait qu'à la date indiquée, son professeur la battit à plate couture. Mais loin de se débiner, la jeune fille d'à peine quatorze ans piqua une colère, affirmant qu'elle finirait par le battre, et même mieux, qu'elle allait devenir professeur de sport! Sa vocation vint de là, de ce professeur sévère dont elle était tombée amoureuse, tout en le détestant pour son attitude hautaine. Plus jamais l'idée de devenir professeur de sport ne la quitta, ni même son goût pour la natation, qui vit tout ses efforts diriger vers lui. Ainsi Haninozuka devint une grande sportive, et une excellente nageuse, qui durant son passage au lycée rafla la coupe UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) à deux reprise, et fut choisie pour faire partie de l'équipe régionale, puis, nationale. Si tout ses efforts se concentraient dans la natation, Yaoi savait qu'elle irait loin, très loin. Et elle le voulait, plus que tout, aller toujours plus loin, toujours plus haut, pour voir jusqu'à où la porterait ses limites. Pour que Higara-Senseï la regarde, ce sombre idiot qui se croyait supérieur car il était professeur, ce sombre crétin dont elle était de plus en plus amoureuse, allant s'entraîner à la piscine olympique de la ville au lieu de la piscine privée de son équipe juste pour le voir. Elle savait bien que ce n'était pas raisonnable, qu'elle n'avait que seize ans alors que lui approchait de la cinquantaine, et que cela n'était qu'un fantasme inutile d'adolescente à peine pubère. Mais elle était bien loin de se douter que ses aller et venues étaient à chaque fois remarquées par l'homme, qui la trouva de plus en plus jolie au fur et à mesure que le temps passait. De petit têtard arrogant sans capacités, Haninozuka Yaoi était devenue une apprentie sirène qui avait de plus en plus de charme... Higara reprit contact avec la jeune nageuse, essayant de se rapprocher d'elle, qui dans son délire adoelscent, accaparée par ses performances, se laissa approcher, pour que l'homme lui donne des conseils sur les meilleurs moyens d'optimiser ses nages. Les deux personnes à l'écart d'âge des plus importants en virent à se fréquenter en dehors des cours, et même de la piscine... illusion de la jeunesse.

Yayoi avait à peine seize ans et son professeur approchait de ses quarante-huit printemps. Il était, au goût de l'adolescente, tellement plus intelligent et posé que ces macaques qui lui servaient de camarades de classe masculins, et pour un homme, il semblait avoir une conversation moins ennuyeuse qu'elle ne l'aurait imaginé. Si du côté de la jeune fille il s'agissait d'un amour peut-être un peu aveugle, c'était uniquement du domaine du physique du côté de son coupable compagnon, et leur relation secrète tourna vite au vinaigre. Comme elle refusait de se donner à lui, Higara perdit pied et patience, et abusa de Yayoi. Un viol sur mineur tout ce qu'il y a de plus horrible, bien que l'homme retrouva ses esprits après l'orgasme, tentant de s'excuser, bien qu'il était trop tard. Yayoi se referma complètement comme un coquillage alors que sa famille la dissuada de porter plainte pour ne pas entacher le nom de la famille, et de ne surtout rien dire à ses frères... Mais le mal était fait, cet acte avait planté la graine de la haine dans le cœur de l'adolescente. Sa famille lui reprocha les faits comme si ça avait été elle la coupable, et son violeur restait impunément dans la nature pour une histoire de réputation... même pas la sienne en plus. Il n'y avait rien à faire. Elle devint de plus en plus hermétique et froide, se claquemurant dans une carapace épaisse pour ne plus souffrir, ne plus penser à ce qu'il lui était arrivé. Toujours plus de sport, plus d'effort, de fatigue, pour ne plus penser, pour dormir, pour souffrir. Tout pour ne plus y penser, encore et encore, toujours plus loin, toujours plus fort. C'est dans cet état d'esprit que Yayoi passa ses examens de fins de lycée avant de se consacrer à des études supérieures. A dix-huit ans, elle entama un BEES (Brevet d'Educateur Sportif) premier degré, à niveau Licence. Deux ans plus tard, elle obtint le second degré avec mention, spécialisée en natation, ayant apprit à maîtriser et organiser ses dérivés (natation sportive, natation synchronisée, nage avec palmes, plongeon, water-polo), tout en étant suffisamment généralisée pour espérer devenir professeur de sport, comme elle rêvait.Encore une fois, son apparente détermination (en réalité son côté monomaniaque, mais les gens ne font pas souvent la différence) joua pour elle, et elle décrocha son diplôme, cherchant ensuite une école où enseigner.

Le succès de ses études la consola de son traumatisme, bien que sa famille ne comprenait pas son engouement pour cette activité "masculine". En réponse à cela, Yayoi s'inscrivit dans un club féministe nommé "Femlead" afin d'affirmer sa philosophie gynocrate, qui ne fit que se confirmer avec le temps, et le souvenir de son viol. Seules les femmes pouvaient tenir ce pays avec justesse et harmonie, loin de ces créatures d'instinct qui étaient les hommes, trop faibles, trop soumis à leurs primales pulsions. Yayoi imposa cette idée dans ses cours, ses conseils de classe, taciturne mais particulièrement arrogante, déterminée à prouver la supériorité du genre féminin, favorisant ses élèves filles au détriments des garçons qu'elle traitait plus durement. S'il n'arrivaient pas à s'en sortir, c'étaient que c'étaient juste des brêles, ces petits hommes en devenir auxquels il fallait inculquer le respect et la soumission, dès leur plus jeune âge. C'était selon Yayoi un des moyens les plus stables de construire une societé gynocrate et de mener la vie dure aux macho et autres phallocrates, et prouver que non, la testostérone ne dominerait pas le monde. Cette philosophie sexiste assumée fit froncer les sourcils du directeur du lycée, qui décida de la congédier. Yayoi prit cela comme la peur de se faire évincer par une femme, et attaqua le directeur en justice pour discrimination, ayant largement les moyens de se payer une des meilleures avocate du Japon, Kirishima Nene, qui était également (ô surprise, les vilaines) une membre active de Femlead. C'est sans surprise que le parti de Yayoi gagna le procès, qui s'enchaina sur celui de Higara Seichiro, son violeur, car elle retrouva du poil de la bête, décidant de ne plus écouter sa famille. La machine Femlead était en marche, écrasant sans pitié les vies des hommes qui avaient gâché celle de Yayoi, l'utilisant avec son consentement comme élément médiatique du fait de son appartenance à la famille Haninozuka, ce qui ne sembla pas être du goût de la famille qui lui tourna le dos, alors qu'elle reçu un mystérieux courrier l'invitant à mettre à profit ses talents mais aussi à promulguer son idéologie au sein de l'établissement se nommant Ryuuketsu, semblant jouir de luxe et richesse, tout comme d'excellente réputation. Haninozuka Yayoi n'en demandait pas moins, et embarqua pour l'île de Gisei dans la semaine, avec ses diplômes et son féminisme agressif. Elle sévit maintenant depuis un an au manoir.
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Mizuno Sakiko
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MessageSujet: Re: Haninozuka Yayoi   Haninozuka Yayoi Icon_minitimeSam 21 Juin - 22:41

*Arrive avec une massue semblant dater d'une ère lointaine* Tiens ca va te servir lors de tes rituels de chass... euh séduction !

Bon soyons sérieux ! *colle une étiquette sur le front de Yayoi* Voilà, comme je sais que tu attaches une grande importance à l'étique... okay je sors *prend la porte*

Rien à redire, j'aime beaucoup le syndrome dont semble souffrir Yayoi, je pense que cela peut être intéressant à jouer, te voir évoluer sur Ryuu sera sans doute agréable. Compétences, attributs, descriptions tout est bon. Chuck ne peut qu'approuver, moi aussi donc !

Tu es validée, réjouies toi, bienvenue chez les fous !
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