Prénom : Nagoshi
Nom : Eriko
Age : 17 ans
Classe : Touche-à-tout
Métier ou année scolaire : 3ème année
Orientation sexuelle : Indéterminée. Eriko ne sait pas où va sa préférence. Elle s’essaye volontiers aux deux bords.
Particularité : Eriko a un sens de l’odorat particulièrement bien développé. Elle est très sensible aux odeurs et aux parfums. Elle a un tatouage sur son bras droit, au niveau du biceps, représentant une rosace.
Phrase typique : « Mais bien sûr… » Ou encore « Aaah, j’suis à la bourre ! »
But/Rêves : Réussir sa vie, s’en sortir sans trop de casse. Devenir éventuellement parfumeuse.
Description physique :
On ne peut pas dire qu’Eriko est une beauté fatale. Mais elle n’est pas pour autant dénuée de charme. Elle a un petit air de sauvageonne dû principalement à ses longs cheveux blonds cendrés emmêlés. Leur taille varie au gré des mèches. La miss fait beaucoup de coiffures extravagantes, utilisant des nombreux élastiques pour faire des petites touffes derrière, ou quelques tresses par-ci par-là. Leur pousse est en avant, et les cheveux de devant lui retombent ainsi sur le visage. Une franche effilée lui arrive entre ses deux yeux bleu foncé. Profonds et expressifs, ses yeux sont la première chose qui accroche le regard sur elle. Elle en joue beaucoup et les faits ressortir sans vergogne avec e-liner et crayon noir. Long et fin, son nez droit est plutôt pointu. La jeune fille a une petite bouche discrète, les lèvres fines et pâles, de même que sa peau est blanche.
Eriko est plutôt du genre grande perche, ou encore ‘asperge’. Elancée, avec des jambes interminables, cet effet est renforcé par sa minceur. Certain utiliserait même de terme ‘maigreur’. Mais la miss ne doit pas cette ligne a des régimes forcés et barbares, ou même encore un semblant de sport régulier. C’est surtout qu’elle a la chance dene prendre que quelques grammes quand bien même elle ingurgiterait plus de matières grasses que de raison. Mais de toute façon, faute d’argent ou par habitude, la jeune fille ne mange que très peu. L’image de l’asperge peut être crédible puisqu’Eriko n’est pas vraiment réputée pour ses ‘belles formes’. Elle n’a pas le corps type d’un canon. Ses seins sont petits et fermes, ses hanches pas très larges, voire étroites. Elle a un tatouage sur son bras droit, au niveau du biceps, représentant une rosace. Question vestimentaire, la miss affectionne les vêtements déstructurés et asymétriques. Elle joue sur les longues et les superpositions. Cela reste simple puisque ses habits sont souvent unis, dans des tons sombres ou bien rouge, violet, bleu ou blanc. Côté accessoire, elle aime les boucles d’oreilles – elle a trois trous d’un côté et deux et un piercing de l’autre. Elle a quelques bracelets en argent au poignet.
Description psychique :
Eriko est d’approche facile. On peut l’aborder sans problème, mais la jeune fille a un peu plus de difficultés à aller voir d’elle-même les gens. Elle reste simple. Tant qu’il s’agit de plaisanter, de discuter de tout et de rien, bref, le genre de choses un peu superficielles. Elle ne rit peut être pas souvent, mais elle a le sourire facile, ce qui lui donne tout de suite un air sympathique. Elle garde un humour noir, vestige des débuts de son adolescence. C’est à partir du moment où l’on commence à s’intéresser à sa petite personne, son passé et tout ça, que la miss se rétracte dans ses murailles. Bien qu’au fond d’elle-même, elle est très sensible et désire être appréciée.
Oreille attentive, elle écoute volontiers les problèmes des autres, mais ne soyez pas sûr que ce soit seulement par compassion. Eriko est de nature très curieuse. Elle aime connaître les secrets et en bonne confidente, les garde précieusement pour elle. Au cas où. Cependant, si elle peut supporter les apitoiements, elle a tout de même des limites et rembarre les pleurnichardes. Eriko a un avis plutôt arrêté et le fera savoir, à condition que les conséquences ne soient pas trop fâcheuses –un instinct d’auto préservation. Sarcastique, elle peut être bien mauvaise langue envers ceux qu’elle n’apprécie pas. Elle préfère de loin user de piques plutôt qu’être embarquée dans un combat. La jeune fille est calme et réfléchi à deux fois avant de partir au quart de tour. Et il est évident qu’elle ne fait pas le poids face à une bagarre. Elle est débrouillarde et utilise les circonstances pour s’en sortir et parvenir à ses fins.
Imaginative, elle apprécie tout ce qui a trait à la création. C’est très certainement pourquoi elle est bien plus littéraire que scientifique. Elle reste ouverte sur bien des sujets, s’intéresse à ce qui l’entoure – montrant une fois de plus sa curiosité. Elle est attentive en cours, mais quand quelque chose ne lui plait pas, elle ne cherchera pas à en savoir plus. On pourrait dire qu’elle est flemmarde parce qu’elle ne travaille que le strict minimum, mais ce serait faux puisque lorsqu’elle le veut, Eriko peut s’y mettre sérieusement. C’est juste une question de volonté.
Eriko n’a pas une bonne mémoire pour les noms ou visages des personnes. Elle se souvient des traits de caractères mais aussi des odeurs ou parfums. Elle s’appuie d’ailleurs beaucoup sur son nez pour connaître une personne. Son environnement, ses habitudes… Eriko est un peu repoussée par l’odeur de la cigarette, et c’est bien cette répulsion qui lui a évité de devenir une grande fumeuse lorsqu’elle était au collège des bas quartiers. Autre point important chez elle, elle est loin d’avoir une horloge interne. Elle possède ce qu’elle appelle la ‘Chronique du Lapin Blanc’. Elle commence généralement à se préparer à l’heure du rendez vous. Inutile de dire qu’elle arrive donc la plupart du temps avec trois-quarts d’heures de retard dans le meilleur des cas.
Histoire :
Au petit matin du 28 novembre 1996, Eriko poussa son premier cri en sortant du ventre de sa mère après une césarienne éprouvante pour cette dernière. Shizu s’écroula de fatigue, sa santé étant déjà faiblarde en général. Botaniste hors pair, passionnée par son métier, elle avait épousé Naozane Nagoshi pour qui elle éprouvait peut être pas un amour foudroyant, mais au moins une forte tendresse. Naozane est un ouvrier d’une petite usine modeste. Les Nagoshi vivaient en banlieue, dans une petite ville proche de la campagne, nécessaire pour la mère d’Eriko qui avait besoin d’un semblant de nature près d’elle pour se sentir bien. Après tout, ce n’est pas pour rien qu’elle étudie les plantes. Dès son plus jeune âge, Eriko semblait très curieuse. Elle examinait ce qui l’entourait et voulait avec une innocente toute enfantine, tout essayé et tout testé. Ce trait de caractère ne disparut pas en grandissant. Son enfance fut heureuse, rythmée par les jeux avec les enfants de la petite ville où elle habitait, riant et courant dans les rues, ou encore les escapades en vadrouille dans la campagne. Son père travaillait beaucoup, et comme beaucoup de petites filles, Eriko était surtout proche de sa mère. Celle-ci ayant un métier qui lui laissait bien plus de liberté, elle passait beaucoup de temps avec sa fille, à lui apprendre le nom des plantes, leurs propriétés et tout le bénéfice qu’elles pouvaient apporter dans des potions ou des lotions.
Mais ce temps insouciant et joyeux ne pouvait durer. Ca ne dure jamais. La vie d’Eriko prit un nouveau tournant lorsque sa mère tomba malade. Maladie incurable. Deux semaines plus tard, Eriko avait neuf ans, et ce fut très certainement l’anniversaire le moins joyeux de toute son existence. D’abord choquée, la mort de sa mère lui laissa un trou béant dans la poitrine, un vide dans son cœur. Elle surmonta difficilement cette épreuve et c’est à ce moment là qu’elle comprit que la vie n’était pas toujours juste. Aussi grande que fut sa douleur, elle n’égala pas celle de son père. Elle le vit peu à peu sombrer dans l’alcool et la dépression. Elle commença alors à s’occuper un peu de lui, plaçant l’affection qu’elle avait pour sa mère sur son père. Elle l’aidait à entretenir la maison. Elle faisait la cuisine. Et elle allait le coucher les soirs où il ne pouvait plus marcher à force d’alcool. Trois ans plus tard, l’usine dans laquelle Naozane travaillait ferma ses portes. Au chômage, les deux Nagoshi eurent bien vite des problèmes financiers. Leur petite maison étant devenue bien trop chère pour eux, ils déménagèrent en grande ville dans un petit appartement de seconde zone où les basses classes sociales s’entassaient. Fini les petites rues pavés de la ville, ses amis d’école et ses explorations à la campagne. A douze ans, Eriko fut catapultée dans un monde sans pitié. Les enfants du collège du coin étaient beaucoup plus moqueurs, bien plus méchants entre eux. La miss s’intégra néanmoins à une petite bande qui trainait dans son quartier. C’est ainsi qu’elle se lia d’amitié avec Magbei et Tsuki. Magbei était un garçon qui avait passé son enfance à voler à manger, à entrer par effraction dans les maisons du quartier riche de la ville pour y dérober quelques billets. Il avait plusieurs bagarres de rues dans son curriculum. Tsuki, elle, n’avait pas la langue dans la poche et maniait l’art des mots avec précision. Elle l’initia au sarcasme et à la dérision.
Un soir où son père avait particulièrement bu, il regarda sa fille d’un œil nouveau. Il n’avait en effet toujours pas trouvé d’emploi stable, passant de petits jobs en petits jobs. Le besoin d’argent se faisait nécessaire s’ils ne voulaient pas vivre à la rue, ou si Naozane voulait éviter de se priver d’alcool – impensable évidemment. L’idée lui était donc arrivée, non pas naturellement, mais elle fut là tout de même, titillant son esprit. Eriko face à lui, il la reluqua d’un regard critique. La jeune fille de quatorze alors sentit la chaire de poule sur ses bras. Son père se plaignit de sa petite poitrine, et le sentiment de malaise d’Eri s’intensifia. Au détour de ses jérémiades, elle comprit ce qu’il voulait. Après tout, ne pouvait-elle pas rapporter elle-même de l’argent ? En se rendant compte de ce que son père voulait qu’elle fasse, elle fut un peu plus distante avec lui, et posa un premier pas vers l’indépendance. Elle essaya donc la prostitution. Outre le sentiment d’être humiliée et sale, la jeune fille n’attirait pas beaucoup d’hommes à côté des femmes aux belles formes suggestives, bien plus satisfaisantes que le corps svelte et plat d’Eriko – bien que sa souplesse soit un atout, attisant l’imagination et les possibilités. Elle ne tenu pas un mois dans ces conditions. Elle se retrouva à aider Magbei dans ses ‘petites affaires’. Elle le laissait entrer et voler, n’étant pas d’une nature vraiment courageuse, mais elle savait passer inaperçue pour faire le guet et elle avait appris sur le tas à faire sauter les serrures sous ses doigts. Ce ne fut pas une période très amusante. Les cours étaient souvent interrompus par des délinquants, des rivalités et les professeurs n’avaient pas assez d’autorité pour mener un cours calme. En rentrant le soir, il n’était pas rare qu’elle fasse de mauvaises rencontres. N’étant pas vraiment forte – voire même rachitique à cette période là, elle préférait la fuite plutôt que se confronter à quelques armoires à glace. La nuit, elle aidait son ami. Elle développa également une relation qui dépassait le stade d’amie avec Tsuki, sans qu’il ne s’agisse d’amour passioné.
En septembre 2011, son père put enfin avoir une place stable et intéressante au sein d’une entreprise. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais il facilite amplement la vie. Eriko et son père purent déménager dans un quartier modeste et calme. La jeune fille perdit de vue Magbei et Tsuki. En entrant dans un collège au niveau acceptable, elle eut des difficultés pour ne pas couler. Avec de la volonté et du travail, elle réussit à remonter la pente. Elle fréquenta quelques camarades, sans vraiment se lier d’amitié, mais peu à peu, Eriko sembla devenir plus ‘vivante’, plaisantant bien plus facilement. Elle prit un peu plus de soin à son apparence et s’amusa à se faire des coiffures extravagantes. Elle revit une fois Magbei et lui glissa dans les mains un papier contenant l’adresse d’une fille avec qui Eriko ne s’entendait pas vraiment. Ladite adresse avait été soigneusement recopiée du registre des élèves dans le bureau du proviseur. Sensible depuis toujours aux odeurs, elle s’intéressa au royaume du parfum, tentant à ses heures perdues de mélanger quelques fragrances. On pouvait donc dire qu’elle était heureuse au possible. A dix-sept ans, elle reçue une lettre d’un pensionnat privé et réputé désirant la voir parmi eux. Quoiqu’un peu surprise, elle sauta sur l’occasion. Son père ne fut pas difficile à convaincre étant donné que les charges financières étaient raisonnables pour son salaire, et cela donnait une chance à sa fille d’assurer son avenir.
Attributs :
Force : 4
Vigueur : 5
Combat : 5
Intelligence : 6
Volonté : 6
Perception : 7
Charisme : 6
Chance : 5
Points de vie : 50
Compétences de classe :
Cuisine **
Esquive *
Crochetage **
Furtivité **
Perspicacité *
Potions et herbes **